
SRA vient de dresser son bilan des immatriculations en 2016. L’organisme de veille technique des assureurs note une hausse de 5,1 % des immatriculations de véhicules neufs l’an passé avec 2 015 177 mises à la route. La barre des 2 millions d’unités a été franchis après 4 années en-deçà.
Reste que la part des voitures neuves des groupes français est en baisse de 0,7 % et s’établit à 53,5 % contre 54,2 % en 2015 et 57 % dans les années 2 000 ! En l’espace de 6 ans, Renault a perdu 2 % de part de marché et PSA 4,6 %.
Avec un taux de 52,1 % de diésélisation, les immatriculations de ce type d’énergie est en très nette baisse, en chute de 4,3 % par rapport à 2016. A l’inverse, le pourcentage d’immatriculations de véhicules hybrides ou électriques est en hausse de 4 % avec 80 137 mises à la route. A noter aussi que le volume de carrosserie break (6,2 %) laisse la place au SUV (28,6 %).
Pour ce qui est de l’occasion, la hausse s’établit à 1,5 % avec 5 643 348 immatriculations. Un niveau maximum depuis 15 ans.
Une reprise européenne
Pour ce qui est du marché européen, le redressent des immatriculations est bien en marche avec une hausse globale de 6,5 % et 15,13 millions d’immatriculations. Les marchés italiens et espagnols poursuivent leur remontée respectivement de 15,8 % et 10,9 %. Leader, le marché allemand est en progression de 4,5 %.
En hausse pour la cinquième année consécutive, le marché britannique atteint en 2016 son plus haut niveau avec 2,69 millions d’immatriculations de véhicules neufs.