La France, 2e en volume mais 4e en parts de marché
Avec 26 757 immatriculations et une croissance de 44 %, la Norvège finit pour la deuxième année consécutive en tête du classement des ventes. Grâce à des politiques incitatives cumulant exemptions fiscales et avantages à l’usage, un véhicule sur sept immatriculé en 2015 est électrique. Une pénétration exceptionnelle qui fait de la Norvège un exemple inégalé à ce jour. La France arrive juste derrière avec 22 187 véhicules électriques particuliers et utilitaires immatriculés et presque 1 % de part de marché. La France devance nettement les deux autres pays qui ont franchi le cap des 10 000 immatriculations, à savoir l’Allemagne (13 381) et le Royaume‐Uni (10 710).
Si les volumes sont moins spectaculaires, le Danemark et la Suisse se distinguent par un taux de pénétration du véhicule électrique supérieur à 1 % avec respectivement, 1,69 % et 1,13 % de part de marché.
Malgré ces signaux encourageants, le gouvernement danois a décidé à partir de 2016 d’assujettir progressivement les véhicules électriques à la taxe d’immatriculation, ce qui a déjà eu un effet négatif sur les commandes sur les premiers mois de l’année. Ce contre-exemple montre bien qu’il est fondamental d’accompagner le marché du véhicule électrique dans sa phase de maturation pour que sa croissance soit durable.
Les perspectives pour 2016
La France commence fort l’année en prenant la tête du classement européen au cumul des ventes sur 2016 avec 4 023 immatriculations sur janvier et février contre 3 959 pour la Norvège. Une excellente performance qui ne doit cependant pas faire oublier que la pénétration de l’électrique sur le marché automobile français est encore loin de celle observée dans le pays scandinave.