
La profession de contrôleur technique est très réglementée et s’exerce le plus souvent après une première expérience professionnelle dans le commerce et la réparation automobiles. Compte tenu de la diversité de profils de ces intervenants et afin d’harmoniser les contrôles techniques, une directive européenne modifie la posture du contrôleur technique. Celui-ci ne constatera plus uniquement le défaut mais devra désormais poser un jugement sur le niveau de dangerosité présent et futur. En France, le décret d’application prendra effet le 20 mai 2018.
Le niveau de formation va changer
La formation est aujourd’hui ouverte aux salariés ayant obtenu un diplôme de niveau 5 et justifiant deux ans d’expérience dans le commerce et la réparation automobiles. Mais à partir de 2018 la réglementation imposera un niveau 4 ou équivalent. Il est aussi possible d’obtenir la qualification de contrôleur technique par des formations non certifiantes validées par le ministère en charge des transports.
Une fois l’agrément obtenu, chaque contrôleur technique doit suivre une formation de 20 heures chaque année (35 heures en 2017 pour préparer au changement de réglementation). Trois CQP (contrôleur technique confirmé VL, contrôleur technique confirmé PL et chef de centre de contrôle technique) complètent le dispositif de formation, permettant aux contrôleurs techniques une évolution de carrière.