Le taux de prescription de contre-visites diminue.
Comme chaque année à pareille époque, l’organisme technique central (OTC) publie le rapport annuel de l’activité du contrôle technique dans notre pays. 2022 a vu le nombre de contrôle technique augmenter sensiblement (+ 0,93 %). Mieux préparés, les véhicules sont donc moins soumis à contre-visites (10,89 % contre 10,96 % en 2021).
Obligatoire tous les ans à la date anniversaire pour les véhicules lourds de transports de marchandises dont le poids total en charge est supérieur à 3,5 tonnes et tous les 6 mois, pour les véhicules de transport en commun de personnes, dont le poids total en charge est également supérieur à 3,5 tonnes, le contrôle technique permet d’analyser avec une grande précision l’état du parc concerné.
L’examen légal obligatoire porte sur quatorze fonctions, comprenant 207 points de contrôle pouvant conduire à 847 défaillances, dont 658 défaillances soumises à l’obligation de contre-visites, majeures pour 478 d’entre elles et critiques pour 180 d’entre-elles.
En 2022, 1 256 001 contrôles techniques ont été réalisés – 1 160 246 contrôles techniques périodiques et 95 755 contre-visites –, soit une augmentation de 0,93 % du nombre de contrôles techniques par rapport à l’année précédente (1 244 482 contrôles, dont 1 146 966 contrôles techniques périodiques et 97 516 contre-visites).
En 2022, 9,08 % des contrôles techniques périodiques (9,08 % en 2021) ont fait l’objet d’une prescription de contre-visite pour défaillance majeure. Dans le même temps, 1,81 % des contrôles techniques périodiques (contre 1,87 % en 2021) ont fait l’objet d’une prescription de contre-visite pour défaillance critique.
Du côté des véhicules lourds, le taux de contrôles techniques périodiques ne présentant aucune défaillance est en diminution par rapport à l’année 2021. Il s’établit à 16,11 % en 2022 alors qu'il était de 17,01 % l’année précédente.
Des défauts récurrents
Parmi les treize fonctions répertoriées par le contrôle technique, le palmarès des défauts reste très proche d’une année à l’autre. La fonction freinage reste en tête, avec 4,71 % des défauts constatés. La fonction éclairage figure en deuxième place de ce classement, avec 3,60 % des défauts. La fonction dite contrôle supplémentaire pour les véhicules de transport en commun de personnes (dysfonctionnements de portes d’accès) correspond à 3,22 % des défauts. La quatrième place est occupée par les trains roulants, avec 3,17 % des défauts. La fonction nuisance, qui encadre les fuites de liquides potentiellement nocives pour l’environnement et tout ce qui a trait aux valeurs d’émissions polluantes à l’échappement, arrive à la cinquième place.
Une infrastructure stable
En termes d’organisation des centres de contrôle technique, le nombre de sites n’évolue quasiment pas. Au 31 décembre 2022, 395 centres étaient recensés, dont 171 non rattachés à un réseau contre 394 (dont 171 non rattachés) au 31 décembre 2021. Concernant la population de contrôleurs, là aussi peu d'évolution, elle était de 800 à fin 2021 contre 802 à fin 2022.
