La division dédiée aux revêtements automobiles de PPG et l'Ecole Nationale des Professions de l'Automobile (GARAC) ont officialisé leur partenariat en faveur de la formation. En fournissant de l’équipement de pointe, PPG veut encourager l’attractivité des métiers de la réparation automobile.
Toujours le même thème qui revient sans cesse. La pénurie de main d’œuvre qualifiée est un problème de taille dans les métiers des services de l’automobile. Les peintres et carrosseries ne sont évidemment pas épargnés et PPG Automotive Refinish le sait parfaitement bien. Le fabricant de peintures et de matériaux dédiés aux revêtements automobiles s’est lancé pour mission d’équiper plusieurs campus européens de ses dernières technologies. L’objectif étant de rendre attractif la réparation automobile et de participer indirectement à la formation d’un personnel qualifié. En France, l’entreprise américaine s’est donc associée avec le GARAC, école basée à Argenteuil (Seine-Saint-Denis) et en activité depuis 1948.
« En équipant le GARAC, nous créons un environnement attirant et qui rendra autonomes les apprentis », se félicite Jérôme Zamblera, vice-président de PPG, EMEA, Automotive Refinish. Lors de l’inauguration du partenariat, début décembre sur le campus, les représentants respectifs se sont mutuellement remerciés pour leur apport. Le fabricant de peinture a ainsi fourni dès la rentrée un mélangeur automatisé de teintes MoonWalk. « Ce n’est pas un métier perçu comme attrayant mais le rendre plus digital doit permettre d’attirer les jeunes vers la carrosserie », poursuit Jérôme Zamblera face à une assemblée composée de d’élèves de bac professionnel, de formateurs et de représentants de PPG.
Simplifier le métier pour le rendre attrayant
L’entreprise fournira début 2024 son nouvel écosystème digital PPG LINQ. Le GARAC pourra donc apprendre à ses élèves à utiliser un spectrophotomètre, qui permet de déterminer la concentration d'une espèce chimique dans une solution. Autrement dit, plus besoin d’utiliser les bonnes vieilles plaquettes pour connaître la teinte exacte d’un véhicule. Si les étudiants continueront d’apprendre cette méthode traditionnelle, l’objectif est de leur montrer que des outils technologiques existent pour faciliter leur métier. « La carrosserie-peinture correspond à beaucoup d’attentes avec un résultat visible et attrayant », promet Laurent Roux, directeur du GARAC. Lui aussi a débuté son discours en rappelant le manque de main d’œuvre malgré « que l’activité connaisse une embellie. »
À l’issue de leur discours, une vidéo présente avec légèreté les « outils modernes » mis à disposition par PPG. Dans une ambiance volontairement futuriste et humoristique, des carrossiers ont recours au PPG LINQ pour connaître la teinte d’un Lamborghini Urus. Les élèves semblent conquis et vient alors le moment pour une jeune lycéenne de couper le ruban du partenariat devant le mélangeur MoonWalk. Tout un symbole, alors que l’inclusion de femmes dans la profession commence doucement à s’effectuer. Six autres écoles à travers l’Europe devraient être équipées d’ici la fin de l’année. Arnaud Racapé, directeur marketing et business développement de PPG, nous précise que « ces innovations ont pour but d’enlever des problématiques aux peintres. Ce n’est pas pratique de faire la pesée manuellement, de chercher la couleur avec des plaquettes etc… Ce digital est au bénéfice des jeunes. » Un investissement de deux millions de dollars a été fait par PPG en 2023 en faveur de la formation.