
Flexfuel Energy Development vient de décrocher une seconde homologation pour ses boîtiers de conversion au superéthanol-E85. En effet, pour être commercialisés les boîtiers doivent être homologués par l’UTAC (Union technique de l’automobile, du motocycle et du cycle), conformément à l’arrêté du 30 novembre 2017. Ce dernier définit les conditions d’homologation et d’installation des dispositifs de conversion des véhicules à motorisation essence en véhicules à motorisation à carburant modulable (essence et superéthanol E85).
Désormais, l’entreprise peut proposer ses boîtiers pour les véhicules essence immatriculés depuis 2011 et équipés d’un moteur à injection directe de moins de 7 CV (normes Euro 5 et 6). Cela concerne des véhicules très répandus dans le parc français tels que les Renault Scénic et Clio, Peugeot 208 etc. Par ailleurs, Flexfuel attend une troisième homologation, qui ne devrait pas tarder, pour ses boîtiers concernant les véhicules essence équipés d’un moteur à injection directe de 8 à 14 CV (normes Euro 5 et 6).
Les ventes de bioéthanol-E85 ont explosé en 2018
C’est une bonne nouvelle pour Flexfuel, qui ne disposait jusque-là que d’une seule homologation, conduisant certains réseaux à lui préférer son concurrent Biomotors, premier fabricant français homologué pour la conversion des véhicules au bioéthanol. C’est notamment le cas de l’enseigne Point S, qui a choisi Flexfuel pour le décalaminage moteur mais Biomotors pour convertir au bioéthanol. « Flexfuel ne dispose pas de toutes les homologations nécessaires » justifiait Christophe Rollet, directeur général de Point S, lors de la conférence de presse annuelle de l’enseigne, le 24 janvier dernier.
Flexfuel va donc pouvoir proposer davantage de boîtiers sur un marché en plein essor. En effet, depuis la publication de l’arrêté, le 15 décembre 2017, les ventes se sont accélérées en 2018. Selon les données communiquées par la Collective du bioéthanol, près de 183 millions de litres d’E85 ont été vendus l’année dernière, soit une augmentation de 55 % par rapport à 2017.