
Jim Muse, vice-président d’Axalta pour l’activité Refinish en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, propose ses solutions pour attirer les nouvelles générations vers les métiers de la carrosserie. « Pour susciter l’intérêt des jeunes envers la profession, il est vraiment nécessaire de redorer le blason du métier de carrossier-peintre », explique-t-il. Avant d’ajouter : « Grâce aux innovations technologiques, la profession est aujourd’hui aussi numérique que manuelle. Et elle est de plus en plus sensible aux questions environnementales. »
Aujourd’hui, grâce aux progrès technologiques, le processus de réparation est plus précis et rapide dans les ateliers de carrosserie. Dans un système de gestion des couleurs entièrement numérique connecté au cloud, les carrossiers peuvent accéder à des fonctions telles que la prise de mesures de teinte à l’aide d’un spectrophotomètre, les feuilles de travail et les formules de teinte.
Jim Muse poursuit : « L’innovation technologique signifie que le processus de réparation de la peinture automobile devient plus rapide, plus simple et plus rentable. Les outils numériques de l’atelier d’aujourd’hui sont adaptés à la jeune génération de demandeurs d’emploi, doués en technologie. »
Éviter une crise du métier de carrossier
Les propriétaires de carrosserie entendent attirer les jeunes diplômés, souvent à l’aise avec les nouvelles technologies et sensibles aux questions environnementales. Ainsi, les carrossiers peuvent, par exemple, « transmettre des messages sur la numérisation et le développement durable dans leurs documentations et dans leurs communications auprès des conseillers pédagogiques des écoles professionnelles », conseille Jim Muse.
Enfin, « pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, il est essentiel de démontrer à la génération Z que notre secteur constitue une alternative attrayante aux autres professions », conclut Jim Muse.