
Du 18 mars au 6 mai le trafic a globalement subi une baisse de 77 %. Ce résultat est dû à la diminution du nombre d’utilisateurs sur les routes (– 58 %) et à la baisse de la distance moyenne parcourue quotidiennement par utilisateur sur la période, qui a chuté de 45 %. Sur les quatre premières semaines (18 mars – 13 avril), le trafic a diminué de 81 % par rapport à l’année dernière. Sur l’ensemble de la période, la fréquentation des axes autoroutiers a chuté encore plus fortement, avec une baisse du trafic de 83 % en moyenne. À partir du 14 avril, Coyote a cependant observé une réelle tendance à la reprise du trafic, liée à la perspective du déconfinement confirmé par le président de la République. Ainsi entre le 23 mars et 4 mai, le trafic a doublé sur le réseau routier français.
Paris, l’exception
En dehors des grandes agglomérations, la baisse de trafic sur le reste de la France a été de 76 %. Coyote a pu constater une baisse significative du trafic en ville et en périphérie. Entre le 18 mars et le 6 mai, les dix grandes agglomérations françaises ont enregistré une diminution du trafic allant de 81 % à Lyon à 85 % à Nantes, Montpellier ou Nice. L’agglomération parisienne a, elle, connu une baisse de 72 % comparé au trafic habituel, soit près de 20 % de trafic en plus que les agglomérations les plus touchées. Même constat sur le boulevard périphérique, qui enregistre une baisse de trafic de 74 % entre le 18 mars et le 6 mai.