
Selon la nature de l’accord préliminaire fixant les modalités de cette création, l’allemand Daimler rassemblera dans cette entreprise commune l’ensemble de ses activités touchant cette technologie dont le suédois Volvo achètera 50 % des parts pour près de 0,6 milliard d’euros.
Le but de ce rapprochement est de diminuer les coûts de recherche et de développement pour les deux groupes industriels et ainsi de pouvoir accélérer la mise sur le marché de piles à combustible pour poids lourds. Notons que cette technologie existante en automobile consiste à embarquer sur le véhicule un réservoir stockant de l’hydrogène comprimé qui est transformé en électricité via une pile pour alimenter un moteur électrique. Au regard d’une propulsion électrique classique avec batterie, l’autonomie d’un tel système est bien supérieure et les temps de recharge, inférieurs.
Le projet commun des deux constructeurs tend à démontrer leur volonté de « pousser » cette technologie qui souffre de nombreux obstacles technologiques et financiers. En effet, parmi ceux-ci notons que la fabrication de l’hydrogène est très énergivore et que le réseau de stations-service proposant ce carburant reste très limité.
Les partenaires visent un accord final d’ici au troisième trimestre et comptent boucler leur transaction – soumise à l’accord des autorités de la concurrence – avant fin 2020.