
Dans un communiqué, le groupe PHE vient de partager ses calculs de l’index de l’égalité hommes-femmes. Inscrit dans la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, adoptée en août dernier, l’index concerne toutes les entreprises d’au moins 50 salariés. Celles-ci devront chaque année – à partir du 1er septembre 2019 pour les sociétés de plus de 250 collaborateurs et à partir du 1er mars 2020 pour les autres – calculer et publier leur index de l’égalité hommes-femmes à partir de cinq indicateurs avec coefficient de pondération : écart de rémunération entre les femmes et les hommes (40 % de l’index) ;
écart de répartition des augmentations individuelles (20 % de l’index) ;
écart de répartition des promotions (15 % de l’index) ;
pourcentage de salariées augmentées à leur retour de congés maternité (15 % de l’index) ;
équilibre entre le nombre de femmes et d’hommes dans les dix plus hautes rémunérations (10 % de l’index).
Ainsi, pour le groupe PHE, les résultats du calcul de l’index pour les huit sociétés du groupe de plus de 250 salariés concernées sont : Gadest : 86/100
Cofirhad : 72/100
Gadso : 75/100
AD Grand Ouest : 72/100
ADBPN : 73/100
AD Normandie-Maine : 79/100
Autodistribution : 40/100
Mondial Pare-Brise : 29/100.
Selon la loi, les entreprises qui ont un index inférieur à 75/100 doivent mettre en œuvre des mesures de correction dans un délai de trois ans sous peine de se voir infliger une sanction financière pouvant atteindre jusqu’à 1 % de leur masse salariale. Elles peuvent toutefois demander un délai supplémentaire pour des raisons économiques.