
Goodyear a présenté au salon de l’auto de Genève le pneu concept « Oxygène ». Ce dernier répond au défi futur de la pollution dans les méga-villes où vivrons plus des deux tiers de la population mondiale d’ici à 2050.
Oxygène dispose d’une structure sur laquelle de la mousse végétale se développe sur ses flancs. Sa bande de roulement absorbe et fait circuler l’humidité et l’eau présentes à la surface de la route, permettant à la photosynthèse de se produire et libérant ainsi de l’oxygène dans l’air.
La construction d’Oxygene est non-pneumatique et imprimée en 3D avec de la poudre de gomme provenant de pneus recyclés. La structure ouverte et amortissante est anti-crevaison, avec une adhérence augmentée sur route mouillée grâce à l’absorption de l’eau.
Oxygène a pour ambition de purifier l’air des grandes villes.
« Dans une ville de la taille de Paris et sa région avec environ 2,5 million de véhicules, cela signifierait la production de près de 3.000 tonnes d’oxygène et l’absorption de plus de 4.000 tonnes de dioxyde de Carbone par an » calcule le fabricant.
Plus encore, le pneumatique Oxygène récolte l’énergie électrique générée pendant la photosynthèse pour alimenter son électronique, ses capteurs, une unité de traitement d’intelligence artificielle et une bande lumineuse personnalisable située dans le flanc du pneu.
Cette dernière fait office d’indicateur lumineux qui change de couleur, avertissant les usagers et les piétons des manœuvres, comme le changement de direction ou le freinage.
Au centre du pneumatique, Oxygène utilise un système de communication par lumière visible. Il permet l’échange de données avec les autres véhicules et l’infrastructure routière.