
Hydroparts Assistance, le réseau spécialisé dans l’entretien et la réparation de hayons élévateurs, développe l’activité de ses franchisés en lançant un service de magasin mobile. L’objectif ? Permettre à ses 20 franchisés la livraison sur site de pièces détachées multimarques. Le réseau du groupe Dhollandia entend ainsi toucher les transporteurs dotés d’ateliers intégrés. « La livraison de pièces est également un moyen de conquête pour la réparation et l’entretien » explique Michael Laragné, directeur général du réseau.
En France le parc doté de hayons élévateurs est évalué à 200 000 véhicules. « Nos franchisés couvrent environ 10 % du parc et l’on estime à 100 euros par an le budget attribué aux pièces par hayon » détaille le dirigeant. Soit une perspective de croissance non négligeable. Ainsi, au-delà du service d’atelier mobile, les indépendants disposeront donc de 300 références dans leur camions pour livrer les transporteurs dans les 60 départements que le réseau couvre actuellement.
Par ailleurs, le réseau de franchise souhaite étendre son maillage. Hydroparts Assistance qui souhaite couvrir tous les départements nationaux, entend ainsi pallier l’absence de ses franchisés notamment en Bretagne (en l’occurrence dans le Finistère et en Ille-et-Vilaine), dans le centre et à l’est de la France.
Des ateliers en propre
Pour ce faire le réseau va lancer dès 2018 le recrutement de 10 ateliers intégrés. Fonctionnant depuis sa création en 2010 exclusivement sous le concept de franchise, Hydroparts Assitance va disposer de ses opérateurs intégrés et autofinancés pour devenir ainsi un réseau mixte. Testés à Blois et à Orléans depuis juillet 2017, les ateliers ont satisfait le dirigeant du réseau : « Nous pensions qu’ils mettraient plus de temps que les franchises à atteindre une certaine rentabilité. Ce n’est pas le cas, en quatre mois, ils ont des rendements équivalents aux franchises » informe Michaël Laragné.
Les ateliers mobiles du réseau réalisent un chiffre d’affaires « compris entre 150 et 200 000 euros par camion », ce qui peut attirer de nombreux entrepreneurs. Ces derniers disposent d’une formation technique de 6 semaines. « La difficulté est d’avoir des profils à la fois technique et de commerçant » conclut Michaël Laragné.