
Ce 19 mai, l’Association Éco Entretien (AEE), avec l’appui des fédérations professionnelles, mais aussi des groupements de distribution et des principales enseignes de garages, vient de faire parvenir à Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, et à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, un courrier de sensibilisation aux bienfaits de l’entretien du parc roulant sur la qualité de l’air.
Dans sa lettre, l’AEE regrette que les acteurs de l’entretien automobile soient les grands oubliés des politiques publiques, notamment du Green Deal européen.
À l’instar de la mise en place du chèque entretien vélo de 50 euros (enveloppe de 20 millions d’euros), l’association demande la création d’un chèque éco-entretien d’une valeur de 100 euros qui inciterait les automobilistes à engager leur véhicule dans une démarche de réduction des émissions de gaz et de particules.
Selon l’AEE, le bon entretien des moteurs, suivant son protocole, réduit les émissions avec des gains de CO2 supérieurs à 10 %, de particules de 80 % et de NOx de 55 %. Fin 2019, 500 ateliers étaient habilités à suivre ce protocole d’entretien propriétaire de l’AEE. Il y a quelques jours, Agnès Evren, députée française au Parlement européen, rappelait à la Commission européenne l’existence de ce protocole.