
Entre le 1er juin et le 31 décembre 2020, les véhicules GPL neufs ou d’occasion peuvent bénéficier du nouveau montant de la prime à la conversion. Pour rappel, tous les Français dont le plafond de revenu fiscal est inférieur à 18 000 euros sont éligibles. La mise au rebut concerne également les véhicules classés Crit’Air 3. La prime est cependant limitée aux 200 000 premiers véhicules vendus. Après quoi, l’ancien barème sera de nouveau actif.
À l’achat, le prix d’un véhicule GPL neuf démarre à 10 000 euros et sur le marché de l’occasion à moins de 3 000 euros. De plus, le malus est soit réduit, soit inexistant, car les véhicules GPL émettent jusqu’à 20 % de moins de CO2 qu’une motorisation essence. De même, la carte grise peut être gratuite ou deux fois moins chère car les régions offrent une exonération du certificat d’immatriculation pour les véhicules GPL depuis le 1er janvier 2020.
Une offre en plein essor chez les constructeurs
Tous les véhicules GPL sont classés Crit’Air 1 et ne sont donc soumis à aucune restriction de circulation dans les grandes agglomérations en cas de pic de pollution. De plus, le budget carburant inférieur de 30 % comparé à celui de l’essence grâce à une TICPE réduite et à un prix moyen du GPL de 0,86 €/l à la pompe. À noter qu’une voiture thermique peut changer de motorisation pour le GPL. L’adaptation coûte de 1 500 à 3 000 euros en fonction du modèle et de la cylindrée d’origine. Pour les professionnels, la TVA est récupérable à 100 % sur l’achat de GPL. Enfin, ces véhicules sont exonérés de la taxe sur les véhicules de société pendant trois ans car ils émettent moins de 100 g/km de CO2 (NEDC).
De plus en plus, les constructeurs lancent de nouveaux modèles au GPL, à l’instar de Renault qui vient de sortir la Clio V Eco-G et la Captur Eco-G. De son côté, Dacia propose presque l’intégralité de sa gamme en version GPL.