
Au cours du mois de mars, 329 389 véhicules d’occasion ont été immatriculés, soit une perte de 35,2 % de volume. Parallèlement, le marché du véhicule neuf subit une chute importante de 72,2 % avec seulement 62 668 immatriculations enregistrées. Le rapport entre VO/VN s’établit désormais à 5,3.
Le segment des véhicules de 1 an affiche une contre-performance qui serait liée aux problèmes d’approvisionnement des véhicules (confinement, garages fermés, etc.). Le segment accuse une baisse de 45,6 % en volume et de 16,1 % en parts de marché. À l’opposé, celui des véhicules plus âgés continue, lui, de progresser.
Dans le détail, quelques marques se distinguent par une progression de leur part de marché, comme Dacia (+ 13,9 %), Kia (+ 14,9 %) ou encore Skoda (+ 15,3 %). Renault et Peugeot restent en tête, avec respectivement 20,25 % et 18,52 % de part de marché. Citroën accède à la troisième place avec 11,90 % de part de marché.
À noter que la crise sanitaire touche tous les types de motorisation. L’essence progresse de 7,9 % de part de marché, face au diesel en recul de 5,5 % de PDM. Cependant le diesel détient toujours 58,59 % de part de marché, devançant l’essence (38,94 % de PDM).
Vincent Hancart, directeur général d’AutoScout24 France, estime que si le confinement venait à se prolonger « le mois d’avril devrait être en net déclin ».