
Le mois d’août compte 484 231 immatriculations de véhicules d’occasion, soit une progression de 15,1 % par rapport à l’année précédente. De son côté, le marché du véhicule neuf chute à nouveau de 19,8 %, avec 103 635 immatriculations recensées. Le rapport VO/VN est ainsi de 4,7 en août.
En ce qui concerne les marques, on retrouve toujours les françaises sur le podium avec Renault en tête (99 642 immatriculations, soit 20,58 % de PDM), suivi de Peugeot (89 757 unités écoulées, soit 18,54 % de part de marché). Le top 3 se clôt avec Citroën, qui subit une légère perte de part de marché de 4,49 % par rapport à l’an dernier. Le groupe Volkswagen règne sur les trois places suivantes, avec dans l’ordre Volkswagen, Audi et BMW à la sixième place.
Les motorisations Diesel en hausse
Côté âge, le segment des très jeunes occasions (1 an et moins) stagne, affichant un recul important des modèles de moins de 1 an (– 18,25 % de PDM par rapport à l’an dernier) ; une dégringolade liée au manque de stock dans cette tranche d’âge. Le segment des occasions de 2 à 5 ans enregistre de son côté la plus forte progression, avec 22,9 %, tandis que les 6 à 10 ans voient leur volume progresser de 13,8 %. Enfin, contrairement au mois de juillet, le segment 11 à 15 ans enregistre un volume qui s’aligne sur le marché, et le segment des plus de 16 ans perd en volume comme en parts de marché. Par ailleurs, les motorisations Diesel progressent de 10,2 %, contre 1 % en juillet. Cela s’explique par la réduction de l’offre de véhicules essence. C’est aussi le cas pour les hybrides et les électriques qui, limitées par leur stock, croissent moins rapidement avec des hausses respectives de 69 % et de 75 %.
Vincent Hancart, directeur général d’AutoScout24 France, indique : « Le marché continue à enregistrer des volumes en nette hausse par rapport à l’an passé et compense le retard pris durant le confinement. Comme déjà constaté ces derniers mois, les stocks sont en forte réduction, conduisant les Français à se tourner vers des offres alternatives avec des véhicules un peu âgés, un peu orientés vers les marques étrangères et une proportion de véhicules à carburation plus diesel que les mois précédents. La filière d’approvisionnement ne fonctionne toujours pas correctement, d’autant plus que le marché du neuf ne semble pas récupérer le retard pris, au contraire. »