
C’est l’heure du bilan pour les constructeurs. Selon les dernières statistiques du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), les immatriculations de véhicules neufs ont augmenté de 5,1 % au cours du dernier exercice avec 2 015 193 immatriculations. Le marché enregistre ainsi une deuxième année de hausse consécutive après le rebond de 6,8 % en 2015, retrouvant son seuil symbolique d’environ deux millions d’unités.
Premier bénéficiaire de ce rebond, le groupe Renault a vu ses ventes de VP grimper de 8 % à 518 469 unités. Le constructeur a une nouvelle fois été aidé par la bonne santé de sa marque Dacia, dont les volumes ont progressé de 13,4 % en 2016.
Du côté de PSA, les résultats sont moins flatteurs puisque ses immatriculations ont stagné à 558 976 véhicules. Le groupe dirigé par Carlos Tavares reste toutefois le leader du marché hexagonal avec une part de marché s’élevant à 27,7 % contre 25,73 % pour Renault. À eux deux, les groupes français détiennent 54 % de leur marché domestique. Mais ils sont de plus en plus concurrencés par des constructeurs étrangers, qui ont vu leur part de marché s’élever de 6,8 %.
Les ventes aux entreprises en hausse de 10 %
Autre tendance observée en 2016 : la part des immatriculations réalisées auprès des entreprises a encore progressé. Le cabinet DataNeo relève en effet que les ventes aux ménages n’ont représenté que 49 % du marché – une première historique – alors que les volumes écoulés auprès des entreprises ont bondi de 10 %. La clientèle B2B reste donc la principale locomotive du marché français.
Notons enfin que le chassé-croisé entre les motorisations Diesel et essence se poursuit. Les ventes de véhicules roulant au gazole ont perdu 4,2 % en 2016, affichant désormais une part de marché de 52,1 % (– 5,1 points par rapport à 2015). Une dégringolade qui profite donc à l’essence, dont les immatriculations ont grimpé de 19,5 %, soit une part de marché de 43,8 % (+ 5,3 points).