
Avec seulement 103 635 immatriculations, le marché français des voitures particulières est en baisse de 19,8 % en août. Celui des VUL est en recul de seulement 2 %. La part du diesel s’établit à 30 %, et le taux d’émission moyen en CO2 s’affiche à 97 g/km.
« Le marché automobile français des voitures particulières retrouve un rythme saisonnier classique, marquant la fin de la courte embellie des deux mois précédents. Ce chiffre fait référence au mois d’août 2019, qui avait été artificiellement gonflé par les volumes de stock lors du premier passage à la norme d’homologation WLTP », commente le CNPA.
Sur les huit premiers mois de l’année, avec 998 413 immatriculations, le marché est en baisse de 31,9 % (– 24,8 % pour les VUL). La part du diesel s’établit à 30,9 % et celle de l’électrique, à 6,1 % (12,4 % pour les hybrides).
Les constructeurs français à la peine
« Les quatre prochains mois seront naturellement décisifs, avec une prévisibilité aujourd’hui très courte et aléatoire, dans un contexte de resserrement des modalités de la prime à la conversion depuis le 3 août dernier », poursuit le syndicat.
Pour le cabinet de conseil Autoways : « En tablant avec un certain volontarisme sur des effets positifs du plan de relance économique qui sera précisé le 3 septembre prochain et sur l’action commerciale des constructeurs et des distributeurs en fin d’année, nous prévoyons néanmoins une perte limitée à 24 % et 1,68 million d’immatriculations pour l’ensemble de l’année 2020. »
Depuis le début de l’année, PSA a vu ses ventes s’effondrer de 31,7 % (VL + VUL). Le groupe Renault accuse, lui, une chute de 28,9 %. Porsche reste la seule marque peu touchée par la crise sanitaire avec des ventes en baisse de seulement 2,8 %.