
565 205 VO ont été immatriculés en juillet dernier. Cette forte hausse de 9,3 % est liée à la révision de la prime à la conversion annoncée par le gouvernement à la fin juillet.
Le baromètre d’AutoScout24 montre que le segment des occasions de 0 à 5 ans enregistre une nette augmentation et représente 42 % du marché. Le volume de ventes des véhicules les plus âgés, bien qu’en léger progrès, est en deçà de la moyenne (l’acheteur comprenant qu’il ne peut plus bénéficier de la prime à la conversion selon AutoScout24). Le segment des véhicules de 6-10 ans affiche la moins bonne croissance.
Notons que toutes les marques enregistrent de belles progressions au mois de juillet, notamment les allemandes, au-dessus de la moyenne du marché (+ 11,1 % pour Volkswagen, + 14,2 % pour BMW, + 9,5 % pour Audi et + 17 %pour Mercedes). Les marques françaises, en dessous de la moyenne, progressent néanmoins. Ainsi, Peugeot, Citroën et Renault enregistrent des hausses respectives de + 8,9 %, de + 7 % et de + 5,2 %.
Une prime à la conversion aux conditions d’attribution plus restreintes
Il devient plus difficile de trouver des véhicules qui répondent aux critères d’obtention de la prime. Les moteurs essence sont de plus en plus plébiscités, bien que les Français achètent encore majoritairement des diesel, dont une partie est désormais hors dispositif de la prime à la conversion.
« Les Français ont bien anticipé les changements des critères pour l’obtention de la prime à la conversion aussi bien pour les véhicules diesel qui désormais ne peuvent plus y prétendre, que pour les véhicules essence dont le niveau maximum d’émission de CO2 passe de 122 à 11 6g/km. Cette dernière restriction élimine une grande partie des véhicules familiaux qui ont fait le succès de la prime à la conversion », explique Vincent Hancart, directeur général d’AutoScout24 France.