
Oubliez votre annuaire poussiéreux ! Pour trouver leur garagiste, les automobilistes se rendent de plus en plus sur les sites d’intermédiation en ligne. Une tendance qui n’a pas échappé à Hugo Barberot et Samir El Maoujoudi, deux jeunes entrepreneurs qui ont mis en ligne, mi-octobre, monmecanicien.fr, une plateforme qui met en relation des réparateurs itinérants avec des automobilistes. Ces derniers peuvent y obtenir un devis conforme aux spécificités de leur véhicule avant de prendre rendez-vous en ligne pour qu’un mécanicien intervienne sur le lieu de leur choix (domicile, lieu de travail, etc…).
Avantage : l’utilisateur s’épargne le trajet jusqu’à l’atelier et bénéficie, en outre, de tarifs plus avantageux qu’un garagiste traditionnel. Avec des charges fixes réduites, les réparateurs mobiles peuvent en effet proposer un taux horaire plus faible (40 à 60 euros en moyenne) que leurs homologues sédentaires.
Après une phase de rodage, Monmecanicien.fr est aujourd’hui en plein déploiement et recrute de nouveaux réparateurs dans l’ensemble du territoire pour étoffer son maillage. La plateforme en compte une dizaine pour le moment, situés dans le Loiret, en Seine-et-Marne, en Ardèche et dans la Drôme. Et pour séduire les professionnels, Hugo Barberot et Samir El Maoujoudi misent avant tout sur la flexibilité de leur offre. « Il n’y a aucun abonnement, nous ne prélevons rien à nos réparateurs hormis une commission de 9 % sur le chiffre d’affaires qu’ils dégagent grâce à notre service », précise Samir El Maoujoudi.
Monmecanicien.fr veut recruter une centaine de réparateurs
Selon les deux co-fondateurs, les retours des premiers adhérents n’en restent pas moins très positifs. « Au lancement, nous redoutions leurs réactions. Finalement, ils ont été très réceptifs ! Nous leur permettons d’accéder à une clientèle plus large tout en choisissant les horaires durant lesquels ils souhaitent travailler », raconte Samir El Maoujoudi.
Sillonnant les routes de l’Hexagone pour convertir de nouveaux ateliers, les deux entrepreneurs espèrent proposer un maillage d’une vingtaine de garages avant la fin de l’année, puis une centaine à terme.