
Bad buzz du « faux camion roulant », démission de son président Trevor Milton, publication de mauvais résultats financiers, recul de GM dont l’entrée au capital était pourtant attendue (et annulation du pick-up Badger dans la foulée)…le dernier quadrimestre relève du cauchemar pour Nikola, nouvel entrant sur le marché des poids lourds électriques et à hydrogène. Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, cette fois, c’est Bosch qui annonce à Bloomberg qu’il réduit sa participation dans un groupe soudain moins disruptif qu’il y a quelques mois.
Il y a un an, Bosch avait pris une participation de 6,4 % dans Nikola, un signe fort pour les places de marchés tant l’équipementier allemand rime avec capacité d’innovation et leadership mondial pour les filières VL et PL. Las, Bosch compte réduire cette part à 4,9 %, sans pour autant remettre en cause le partenariat de fournisseur conclu en 2017.
« Notre investissement initial visait principalement à soutenir le développement de la technologie de l’hydrogène. La réduction de certaines de nos actions dans Nikola a eu lieu après une période de détention sous réglementation boursière », a sobrement déclaré à Bloomberg un porte-parole de Bosch.
En outre, Yahoo Finance a désigné Nikola comme la pire entreprise de l’année 2020, rappelant que sa valorisation avait été divisée par trois depuis septembre, sous l’effet de l’accumulation d’annonces négatives. Les dirigeants de Nikola n’ont pas souhaité apporter de commentaires à propos de la situation, se contentant de confirmer la feuille de route fixée jusqu’en 2023.