
Alors que le contexte environnemental, économique et social nécessiterait un engagement fort en direction de la remise à niveau écologique du parc roulant, l’association Éco Entretien (AEE) regrette que le plan de relance pour l’automobile ait complètement occulté des millions d’automobilistes qui, à ce stade de l’annonce du chef de l’État, restent les grands oubliés des pouvoirs publics.
Certes, subventionner l’achat de véhicules neufs est nécessaire pour l’emploi et l’industrie automobile, mais cela ne concernera au maximum qu’un million de véhicules au regard des quarante millions que représente le parc roulant existant. De plus, malheureusement, des millions de Français n’ont tout simplement pas les moyens de changer de véhicule quelles que soient les aides offertes par le Gouvernement.
Le plan de relance doit s’adresser au plus grand nombre
Pourtant l’AEE ne cesse de militer pour aider ces automobilistes à faire un geste pour l’environnement, à améliorer leur pouvoir d’achat, à participer à la relance économique et à la préservation de l’emploi. Pour l’association, intervenir sur le parc roulant actuel à travers les mesures qui caractérise l’Eco Entretien permet d’agir immédiatement sur la baisse des surémissions polluantes, CO2, particules, NOx… , sur la baisse de la consommation et des frais d’entretien, sans oublier le déploiement louable d’un concept générateur d’emplois.
Pour l’AEE, ce plan de relance du Gouvernement doit être rapidement complété en s’adressant dans l’immédiat au plus grand nombre avec des mesures aussi fortes qu’utiles à destination des automobilistes. La proposition de mise en place d’un chèque « Éco Entretien » de 100 euros est dans cette lignée et au cœur des propositions faites par l’association aux ministères concernés.
La Fédération des réseaux de carrossiers indépendants (FRCI) s’associe pleinement, avec l’ensemble des acteurs de la filière automobile, à la proposition de l’association AEE concernant le chèque « Eco Entretien » de 100 euros. Elle déclare : « Après le plan de relance, notre profession au service quotidien des automobilistes a besoin de retrouver rapidement une activité soutenue. Avec cette aide, les entreprises de maintenance et de réparation notamment de carrosserie avec leurs 140 000 salariés pourraient percevoir une première contribution pratique pour les aider à sortir de cette crise exceptionnelle. »