
Après une reprise timide en mai, 585 744 véhicules d’occasion ont été immatriculés au cours du mois de juin. « Un niveau jamais atteint sur ce marché en France », affirme AutoScout24. De son côté, le marché du véhicule neuf repasse en positif, sans compenser les pertes enregistrées durant la crise sanitaire. Le marché est ainsi en recul de 38,6 % depuis le début de l’année.
Toutes les marques sont globalement en progression. Renault garde la première place du classement avec 27 149 unités écoulées et une hausse de 1,5 % de part de marché. Peugeot, en deuxième position, affiche 107 405 immatriculations et 18,34 % de PDM (soit un recul de 0,86 %). Troisième, Citroën totalise 67 727 immatriculations et 11,56 % de PDM, soit un recul de 6,94 % par rapport à l’année précédente. Par ailleurs, les marques premium allemandes enregistrent une légère baisse par rapport aux mois de confinement (BMW – 2,6 %, Audi – 4,5 % et Mercedes-Benz – 1,5 %).
Une nette conversion aux motorisations à essence
En ce qui concerne l’évolution par âge, les jeunes et très jeunes occasions sont les plus recherchées avec un segment d’âge jusqu’à 5 ans en nette augmentation. Les véhicules les plus âgés (+ 16 ans) sont eux aussi toujours en progression. Du côté des motorisations, la conversion à l’essence est en hausse pendant ce mois de juin, avec un nombre d’immatriculations en croissance de près de 50 % (soit 2 441 200 unités). La motorisation Diesel progresse, mais perd 11,5 % de part de marché par rapport à juin dernier (soit 55,69 % de PDM pour le mois de juin 2020). Les hybrides (+ 106,5 %) et les électriques (+ 153 %) enregistrent les plus belles progressions, tout en ayant une part de marché encore très minoritaire (2,15 % de PDM pour les hybrides ; 0,60 % pour les électriques).
Vincent Hancart, directeur général d’AutoScout24 France, commente : « Nous avions prévu un bon mois de juin, mais nous ne nous attendions pas à une telle performance. On n’a jamais autant immatriculé de véhicules d’occasion en France durant un mois. Les Français ont fait leurs achats avant les congés et ont plébiscité plutôt les jeunes occasions essence, qui répondent mieux à leurs attentes. Le mois de juillet devrait confirmer les chiffres du mois de juin, pour autant que les professionnels réapprovisionnent leurs stocks, en nette diminution depuis le déconfinement. »