
DA : Oscaro pourrait-il changer son modèle pour devenir une place de marché ?
JL : Nous sommes un distributeur. Notre rôle est d’apporter une offre et des services avec la maîtrise de la qualité. Nous nous engageons vis-à-vis de nos clients. C’est aujourd’hui notre conviction. Mais le monde change très vite. Nous observons comment ça évolue et les opportunités à saisir. L’erreur serait de s’enfermer dans un modèle et de ne pas réfléchir à ce modèle de marketplace.
DA : Vous appartenez au groupe PHE, important logisticien de la pièce détachée. Cela a-t-il toujours du sens qu’Oscaro maintienne son propre outil logistique ?
JL : Nous réfléchissons en permanence aux synergies et aux optimisations à mettre en place. Beaucoup de nos flux d’approvisionnement proviennent de PHE. Maintenant, nos métiers sont différents. Notre outil est pensé pour le e-commerce. Il est différent de celui de PHE, qui livre des magasins. La logistique est un élément essentiel qui doit coller aux spécificités des métiers.
DA : La logistique d’Oscaro est de « l’épicerie , » avec des paniers moyens plutôt faibles. La rentabilité doit être compliquée à aller chercher. Quel est le grand enjeu pour l’assurer, voire la développer ?
JL : Le développement à l’international ! Nous sommes très forts en France et nous devons exporter ce modèle gagnant dans d’autres pays d’Europe.