
Particulièrement difficile à mener à bien, surtout lorsque la fuite est mineure, le diagnostic de l’étanchéité d’un joint de culasse n’est pas sans poser quelques problèmes aux réparateurs. Même en appliquant le test classique de mise sous pression du circuit de refroidissement, la certitude d’avoir affaire à un joint de culasse déficient n’est pas toujours aisée à démontrer.
Pour être plus efficace et rapide dans le diagnostic, Würth propose aux ateliers une solution basée sur la détection chimique de la présence de CO2. En effet, quoi de plus simple que de soupçonner un problème d’étanchéité – donc très certainement du joint de culasse – lorsque la présence de ce gaz (issu de la combustion du moteur) est avérée dans le circuit de refroidissement ?
Pour un diagnostic incontestable
Pour ce faire, l’allemand propose de prélever, dans le radiateur ou le vase d’expansion, à l’aide d’une grosse pipette spécifique, une partie du volume d’air situé au-dessus du liquide de refroidissement. Grâce à un additif révélateur contenu dans cette pipette et dont la couleur varie selon la présence ou pas de CO2, même en infime quantité, le diagnostic est incontestable.
Le testeur de fuite peut être utilisé sur moteur chaud ou lors d’une révision périodique sur moteur froid. Le kit testeur est commercialisé dans une mallette en plastique contenant la pipette et l’additif révélateur conditionné en flacons individuels. Ce produit sensible doit être remplacé à chaque nouveau test.