Jérôme Dalidet (Motoblouz) : « Nous recherchons des partenaires capables d’installer chez eux la marque Motoblouz »

Jérôme Dalidet (Motoblouz) : « Nous recherchons des partenaires capables d’installer chez eux la marque Motoblouz »

Jérôme Dalidet souhaite développer un réseau de points de vente physiques pour Motoblouz, afin de constituer une offre phygitale.

© Motoblouz

Jérôme Dalidet dirige le site internet Motoblouz depuis 2020. La plateforme digitale de vente d’équipements, d’accessoires et de pièces spécialisée dans le deux-roues souhaite faire évoluer son modèle tout en renforçant ses acquis. Dans un univers encore passionnel, le dirigeant veut faire de Motoblouz le site préféré des motards, tout en développant un réseau phygital pour atteindre les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2030.

Auto Infos : Pourquoi être présent sur le salon du deux-roues de Lyon ?

Jérôme Dalidet : Notre présence est symbolique mais elle témoigne également de notre volonté de devenir la marque préférée des motards. Nous devons donc rester proches d’eux. Nous ne sommes pas sur ce salon pour atteindre des objectifs de vente mais pour rencontrer nos clients.

Auto Infos : Quel est le périmètre de Motoblouz ?

Jérôme Dalidet : Nous devons passer de 130 000 références à 250 000 d’ici à deux ans. Le monde du deux-roues rassemble une multitude de communautés de marchés et nous devons être présents sur tous ces univers. Nous devons donc avoir toutes les marques. Nous avons référencé récemment John Doe ou Fuel, par exemple.

Auto Infos : Comment évoluent vos marques propres ?

Jérôme Dalidet : Nous avons quatre marques propres actuellement mais nous revoyons notre stratégie en recentrant notre offre autour de DXR et de Motoblouz. Nous restons sur des produits accessibles mais nous voulons clarifier nos propositions. DXR sera la marque des pilotes et Motoblouz sera la marque forte.

Auto Infos : Comment évolue votre relation client ?

Jérôme Dalidet : Il est important de maitriser la chaine de valeur de la relation client. Nous avons simplifié la relation client de niveau1, qui consiste à renseigner les acheteurs sur leur commande par exemple. En revanche, nous prenons en charge en interne les niveaux 2 et 3, qui nécessitent une vraie expertise. Près de 40 % de ces contacts sont convertis en ventes.

Auto Infos : Quels sont vos principaux chiffres commerciaux ?

Jérôme Dalidet : Nous réalisons un chiffre d’affaires global de 70 millions d’euros, dont 90 % en ligne et 16 % en Europe. Nous enregistrons 560 000 commandes par an. Nous souhaitons multiplier par deux les ventes à l’étranger d’ici à trois ans. C’est aussi pour cela que nous devons avoir toutes les marques.

Auto Infos : Vos deux magasins physiques assurent donc 10 % de votre chiffre d’affaires…

Jérôme Dalidet : Tout à fait, mais l’un des deux est adossé à notre stock principal. Nous avons travaillé pour établir un parcours client omnicanal. Nous avons des étiquettes électroniques qui permettent d’ajuster en permanence nos prix afin d’avoir les mêmes que sur le site internet. Nous avons des bornes et des conseillers qui accompagnent nos clients. Nous voulons maintenant voir si nous pouvons exporter ce parcours phygital. Nous allons ouvrir un troisième site dans l’ouest de la France avec un partenaire extérieur.

Auto Infos : Etes-vous ouvert à des groupes de distribution par exemple ?

Jérôme Dalidet : Nous recherchons avant tout des gens qui adhèrent à notre stratégie et qui sont capables d’installer la marque Motoblouz chez eux, sur 150 m2 ou plus. Nous serons capables d’adapter l’offre à la saison et au territoire. Nous avons les données nécessaires.

Auto Infos : Combien de points physiques souhaitez-vous déployer ?

Jérôme Dalidet : Nous souhaiterions avoir entre 50 et 100 points de contact physiques d’ici à 2030. Nous ne devons pas nous laisser dépasser par des acteurs comme Amazon par exemple. Même si notre domaine est un univers de passion, cela peut aller très vite. Nous devons garder le contact avec le client et lui offrir disponibilité, juste prix et respect de notre promesse.

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