L’éco-conduite promue par Bridgestone comme pratique environnementale et économique

L’éco-conduite promue par Bridgestone comme pratique environnementale et économique

Le pneumaticien profite de la publication d'une enquête sur l'éco-conduite pour rappeler les bons gestes au volant.

© Bridgestone

Parmi les leaders mondiaux du pneumatique, le spécialiste Bridgestone a mené une enquête en partenariat avec YouGov pour établir les connaissances des Français en matière d’éco-conduite. Ces derniers y sont majoritairement familiers, mais peut-être pas suffisamment. 

À l’heure où le thème environnemental fait tous les jours la Une des journaux, au même titre que la hausse des prix du carburant, l’éco-conduite apparait comme étant l’une des solutions pour réduire sa facture tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre. Faire la course au feu rouge, titiller constamment la partie haute du régime moteur ou encore freiner brusquement à chaque ralentissement sont autant de comportements à bannir. La proportion de Français ayant conscience des bons gestes à adopter pour limiter sa facture d’essence est pourtant relativement faible. Dans une étude réalisée du 18 au 21 août derniers par YouGov sur 1 000 personnes représentatives de la population française âgées de 18 ans et plus qui conduisent une voiture, on apprend que seulement 67 % savent que réduire sa vitesse de 20km/h sur autoroute génère une baisse de la consommation de carburant.

Ce sont surtout les conducteurs occasionnels, parcourant moins de 1 000 kilomètres annuellement, qui semblent ignorer les principes de l’éco-conduite. 44 % d’entre eux reconnaissent ne pas vraiment connaître ces bonnes pratiques. L’enquête commandée par Bridgestone a pourtant de quoi rassurer le pneumaticien puisque quatre automobilistes français sur cinq savent qu’une vérification régulière de la pression des pneus permet de réduire sa consommation. Au total, 71 % des Français interrogés sont favorables à l’introduction qui a été faite de la notion d’éco-conduite dans la formation au permis de conduire depuis plusieurs années. L’éco-conduite permet ainsi d’obtenir un point lors de l’examen du permis de conduite, au même titre que la courtoisie au volant.

Démarrer à froid au lieu de laisser chauffer le moteur

Plus de la moitié (52%) des interrogés constatent l’impact positif environnemental de l’éco-conduite ainsi que les économies de coûts qu’elle engendre. Un tiers des personnes âgées d’entre 25 et 34 ans considère d’ailleurs l’aspect économique comme principal avantage. Preuve que le respect de l’environnement arrive forcément après la logique de pouvoir d’achat, d’autant plus lorsque les prix à la pompe ne cessent d’augmenter. À la fois utile pour la planète et pratique pour le portefeuille, ce style de conduite est en tout cas connu de 50 % des Français.

Entre la modération des accélérations et l’anticipation des ralentissements, que l’on peut résumer par l’adoption d’une conduite souple, Bridgestone veut en profiter pour rappeler quelques gestes au volant. Le pneumaticien recommande notamment de démarrer à froid sans attendre quelques minutes de préchauffage. Avec un moteur moderne, seule une trentaine de secondes sont nécessaires pour que tout fonctionne normalement. Même en cas de basse température, il conviendra seulement de ne pas être trop gourmand sur la pédale de droite durant les premiers kilomètres ou les dix premières minutes de conduite. De fait, l’injection de carburant des voitures récentes est prévue pour rendre le mélange d’air et de carburant plus riche au démarrage. Le laisser tourner trop longtemps peut entraîner une mauvaise lubrification des pièces mécaniques.

L’arrêt moteur allumé peut entraîner une amende forfaitaire

Evidemment, les carburateurs des voitures anciennes nécessitent quelques minutes supplémentaires pour obtenir le bon mélange dans le moteur et ne pas caler. Mais ce sont des exceptions. Bridgestone rappelle également que couper le moteur dès lors que l’arrêt dépasse les trente secondes est une forme d’éco-conduite à ne pas négliger. Les voitures modernes, équipées ou non d’un système de Start&Stop, sont conçues pour résister à ces nombreux démarrages. Car, en moyenne, un véhicule consomme un litre de carburant par heure lorsqu’il tourne à l’arrêt. De l’essence qui part littéralement en fumée. Si le moteur nécessite forcément un surplus d’énergie pour passer de l’arrêt à l’état de fonctionnement, cette consommation est forcément moindre que celle engendrée par un arrêt de cinq petites minutes.

D’ailleurs, l’article 2 de l’arrêté du 12 novembre 1963, concernant les fumées produites par les véhicules automobiles, stipule que « les véhicules en stationnement doivent avoir leur moteur arrêté » sous peine d’une amende. Aujourd’hui, celle-ci est forfaitaire et fixée à 135 euros. Bien que fortement daté, ce texte de loi est toujours en vigueur aujourd’hui et n’autorise l’arrêt moteur allumé qu’en cas de nécessité, « notamment lors des mises en route à froid. » Comme quoi, les temps ont bien changé en soixante ans.

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