L'augmentation du nombre de centres de contrôle techniques en France pourrait nuire à leur rentabilité.
Le nombre de centres de contrôle technique augmente d’année en année. Une situation qui inquiète la FNA qui anticipe une baisse de la taille du marché.
Le dernier bilan du contrôle technique publié par l’UTAC-OTC recense 6 667 centres de contrôle agréés, dont 1 178 non rattachés à un réseau. Cela représente une augmentation de 122 centres par rapport à 2021. Une croissance qui alerte la FNA qui explique que la France n’a pas besoin de davantage de centres. « Le maillage actuel répond parfaitement à la demande », explique le syndicat, qui précise qu’un rendez-vous ne réclame pas plus que 48 heures !
Pour la FNA, le risque d’une augmentation des centres de contrôle techniques en France pourrait nuire à leur rentabilité. Cela d’autant plus que le parc n'évolue plus aussi vite que par le passé. Par ailleurs, l’instauration des ZFE constitue aussi une menace. Ajoutons au tableau le problème récurrent de recrutement de contrôleurs.
Des défaillances mineures trop souvent négligées
Sur un autre registre, le syndicat des artisans de l’automobile fait remarquer que plus de 70 % des véhicules particuliers présentent au moins une défaillance mineure. Les centres constatent entre deux visites un manque de prise en charge de ces défaillances. Outre l’anecdotique point sur les réglages de feux de brouillards avant, on note les points suivants : opacité, pneumatiques, les disques de freins, les triangles et bras de suspension, état des phares, plaquettes de frein… La FNA rappelle et sensibilise sur l’importance du rôle préventif des défaillances mineures. « Les réparateurs doivent demander systématiquement à leurs clients les procès-verbaux pour planifier les réparations nécessaires dans le temps et éviter ainsi une aggravation des avaries pouvant alors coûter très chers aux familles », conseille la FNA.
