Le recyclage des batteries lithium-ion des voitures électriques bientôt assuré en France

Antonin Moriscot
Le recyclage des batteries lithium-ion des voitures électriques bientôt assuré en France

Outre la production de batteries, les Hauts-de-France s'attaquent aussi à leur fin de vie. (image d'illustration)

© Volkswagen AG

Suez et Eramet ont retenu le Grand port maritime de Dunkerque comme site d'implantation de leur future usine de recyclage des batteries électriques. Un endroit stratégique, au cœur de la nouvelle « vallée de la batterie » qui s'étend dans les Hauts-de-France. 

Produire des batteries pour véhicules électriques en France, c'est bien. Les recycler sur le territoire national, c'est encore mieux. La « vallée de la batterie », qui est en train de voir le jour entre Dunkerque et Douai se prépare à accueillir un nouveau site industriel chargé de la fin de vie des puissants accumulateurs installés dans le plancher des véhicules zéro émission.

Présenté comme le « leader minier et métallurgique européen », Eramet et Suez Groupe ont décidé d'implanter à Dunkerque, sur le site du Grand port maritime, leur complexe de recyclage des batteries de véhicules électriques lithium-ion. « Ce projet permettra de valoriser en boucle fermée, les métaux stratégiques composants les batteries et contribuera à la sécurisation des approvisionnements en métaux nécessaires à la transition énergétique en Europe », affirment leurs deux partenaires dans un communiqué.

Deux usines pour recycler les batteries et trier les métaux

En pratique, ce sont deux usines qui devraient voir le jour entre 2025 et 2027. Eramet et Suez envisagent ainsi la constructeur d'une usine de démantèlement des batteries « et de production de la blackmass d’une capacité de 50 000 tonnes de modules de batteries par an, soit l’équivalent de 200 000 batteries de véhicules électriques » d'une part. Et, d'une usine « d’hydrométallurgie pour extraire et affiner les métaux stratégiques contenus dans la blackmass (nickel, cobalt, lithium), permettant leur réutilisation pour la production de nouvelles batteries » d'autre part.

Ainsi, les deux groupes industriels associent leurs forces respectives, au service de la transition énergétique. À noter qu'une usine-pilote permettant de tester et valider le procédé de raffinage envisagé doit démarrer ses activités dans les prochaines semaines à Trappes, sur le site du centre de recherche d'Eramet.

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