En raison de l'électromobilité, Bosch envisage de supprimer 1 500 postes sur les sites de Stuttgart-Feuerbach et Schwieberdingen, en Allemagne. Les représentants du personnel privilégient le reclassement en interne des collaborateurs.
L'équipementier Bosch a fait savoir, en début de semaine, son intention de supprimer jusqu’à 1 500 postes dans les deux sites allemands de Stuttgart-Feuerbach et Schwieberdingen, qui sont spécialisés dans la fabrication de transmissions. La transition vers l’électromobilité est considérée comme l’une des principales explications. Des discussions sont déjà en cours avec les représentants des salariés afin de trouver des alternatives aux licenciements directs. « Nous misons sur le reclassement interne de collaborateurs dans d'autres domaines, sur l'offre de programmes de qualification pour les domaines de croissance, mais aussi sur des réglementations en matière de retraite anticipée ou d'accords de départ volontaire », a expliqué une porte-parole à l’AFP. Bosch respecterait ainsi ses engagements pris en juillet dernier avec les représentants des salariés qui prévoient l'exclusion de licenciements dans la branche mobilité en Allemagne. Celle-ci emploie environ 80 000 personnes.
Selon une étude publiée début décembre par l'Association européenne des fournisseurs automobiles (CLEPA), la politique actuelle d'électrification de l'automobile à marche forcée pourrait détruire jusqu'à un demi-million d'emplois d'ici à 2040 dans l'Union européenne parmi les équipementiers, tels que Bosch.
(Avec l'AFP)