La Maif a récemment déployé une plateforme visant à faciliter les échanges entre les producteurs et les acheteurs de pièces d'occasion. La compagnie a expliqué les raisons qui l'ont poussée à développer cet outil, avec pour objectif d'accélérer l'adoption des pièces recyclées.
Comme nous avions déjà eu l’occasion de l’indiquer, la Maif a mis en ligne sa plateforme de mise en relation entre recycleurs, réparateurs et experts pour acquérir des pièces de réemploi. L’assureur vient de communiquer de manière plus officielle à ce sujet. Avec cet outil, co-développé avec l’éditeur Lacour, la mutuelle souhaite augmenter la disponibilité des pièces d’occasion pour les véhicules endommagés en créant un circuit court et en offrant une vue d’ensemble de l’offre disponible dans le réseau. Il est important de préciser que la Maif ne prélève aucune commission sur les commandes passées sur cette plateforme avec l’idée de maximiser les marges des réparateurs. La mutuelle garantit à vie les réparations de ses sinistres effectués avec des pièces de réemploi.
La pièce de réemploi, une solution alternative incontournable
Pour la Maif, au-delà de son intérêt écologique, dans une conjoncture difficile pour les réparateurs touchés à la fois par des problématiques de disponibilité des pièces neuves et par une inflation conséquente, la pièce de réemploi apparaît comme étant une solution alternative incontournable. « Il faut néanmoins qu’elle soit facilement accessible, de bonne qualité et qu’elle permette au réparateur de conserver ses marges », estime l’assureur.
Dès 2010, la compagnie s’engageait dans la filière du réemploi dans les réparations automobiles en Poitou-Charentes, avant de déployer ce procédé à l’échelle nationale en 2012. Depuis 2019, elle demande à ses recycleurs partenaires de déconstruire tous les véhicules endommagés de plus de 8 ans, afin d’alimenter le marché des pièces détachées.